Un article: Bientôt des minirobots pollinisateurs pour remplacer les abeilles?

Remplacer des abeilles, dont le nombre chute considérablement, par des drones: pas si farfelu que ça? Cette idée s'inscrit dans le courant standard de la soutenabilité: celle de la soutenabilité faible, qui projete de remplacer le capital naturel par les autres types de capitaux. Les abeilles sont du capital naturel qu'on peut remplacer par du capital artificiel.
Mais l'article montre aussi que d'autres économistes refusent de penser qu'abeilles et robots sont interchangeables.

http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html

 Extraits:

"Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant(...)

Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs (...)

Un enthousiasme qui ne gagne pas tous les spécialistes. Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à l’application de celui-ci. (...) "Les vraies abeilles évitent tous ces problèmes, elles se reproduisent toutes seules, sont autonomes, et compensent totalement leurs émissions de gaz à effet de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne planifions pas leur disparition".
Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant. Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Bientôt des mini-robots pollinisateurs pour remplacer les abeilles ? Des mini-drones pour polliniser les plantes Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant. Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre. ACTUALITÉ DES MARQUES En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité! Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant 100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le déposer sur une autre. La bonne adhésivité Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba, l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et était toujours collant. Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience. Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur. Des poils sur le drone, comme les abeilles Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais pollinisateurs. "Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs. Un robot aux capacités limitées Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine. Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne pas tous les spécialistes. Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à l’application de celui-ci.

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Bientôt des mini-robots pollinisateurs pour remplacer les abeilles ? Des mini-drones pour polliniser les plantes Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant. Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre. ACTUALITÉ DES MARQUES En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité! Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant 100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le déposer sur une autre. La bonne adhésivité Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba, l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et était toujours collant. Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience. Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur. Des poils sur le drone, comme les abeilles Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais pollinisateurs. "Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs. Un robot aux capacités limitées Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine. Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne pas tous les spécialistes. Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à l’application de celui-ci. Des hyménoptères en déclin Sur le blog de l’Université, le chercheur a précisé qu’il y a approximativement 3,2 billions d’abeilles sur la planète. C’est-à-dire, 3,2 millions de millions. Alors même si le robot-abeille coûtait seulement 1 centime et aurait une autonomie d’un an, il faudrait tout de même 32 milliards de dollars par an pour maintenir la population qui se disperserait dans les campagnes. "Les vraies abeilles évitent tous ces problèmes, elles se reproduisent toutes seules, sont autonomes, et compensent totalement leurs émissions de gaz à effet de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne planifions pas leur disparition". Protéger les pollinisateurs est en effet devenu crucial alors que leur situation inquiète de plus en plus. Les abeilles sont les pollinisateurs les plus prolifiques mais leurs populations sont en déclin constant à travers le monde. Une baisse dont l'origine serait multifactorielle mais qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les cultures et la végétation si elle se poursuit. Selon le ministère américain de l’Agriculture, environ les trois-quarts des plantes à fleurs et presque 35% des cultures mondiales dépendent des pollinisateurs. En 2014, l'ONG Greenpeace avait lancé une campagne choc montrant justement des robots remplacer les abeilles pour sensibiliser à la disparition de ces précieux insectes. Publié par Marie Souque, le 20 février 2017

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Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant. Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre.

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Bientôt des mini-robots pollinisateurs pour remplacer les abeilles ? Des mini-drones pour polliniser les plantes Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin inquiétant. Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre. ACTUALITÉ DES MARQUES En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité! Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant 100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le déposer sur une autre. La bonne adhésivité Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba, l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et était toujours collant. Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience. Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur. Des poils sur le drone, comme les abeilles Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais pollinisateurs. "Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs. Un robot aux capacités limitées Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine. Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne pas tous les spécialistes. Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à l’application de celui-ci. Des hyménoptères en déclin Sur le blog de l’Université, le chercheur a précisé qu’il y a approximativement 3,2 billions d’abeilles sur la planète. C’est-à-dire, 3,2 millions de millions. Alors même si le robot-abeille coûtait seulement 1 centime et aurait une autonomie d’un an, il faudrait tout de même 32 milliards de dollars par an pour maintenir la population qui se disperserait dans les campagnes. "Les vraies abeilles évitent tous ces problèmes, elles se reproduisent toutes seules, sont autonomes, et compensent totalement leurs émissions de gaz à effet de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne planifions pas leur disparition". Protéger les pollinisateurs est en effet devenu crucial alors que leur situation inquiète de plus en plus. Les abeilles sont les pollinisateurs les plus prolifiques mais leurs populations sont en déclin constant à travers le monde. Une baisse dont l'origine serait multifactorielle mais qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les cultures et la végétation si elle se poursuit. Selon le ministère américain de l’Agriculture, environ les trois-quarts des plantes à fleurs et presque 35% des cultures mondiales dépendent des pollinisateurs. En 2014, l'ONG Greenpeace avait lancé une campagne choc montrant justement des robots remplacer les abeilles pour sensibiliser à la disparition de ces précieux insectes. Publié par Marie Souque, le 20 février 2017

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Article de sciences et avenir sur les conséquences de la disparition progressive des abeilles


Cet article montre que la destruction de ce "capital naturel" par les pesticides essentiellement peut avoir des conséquences dramatiques pour l'environnement et l'homme.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-disparition-des-abeilles-pourrait-causer-des-millions-de-morts_18453

Extraits:

"La disparition des abeilles pourrait causer des millions de morts

Le déclin des pollinisateurs pourrait augmenter la mortalité mondiale de près de 3 %, selon une étude prospective. Preuve que destins des abeilles et des humains sont liés (...).
Cet accroissement de la mortalité résulterait de la combinaison d'une augmentation des carences en vitamine A et en vitamine B9 (contenues dans nombre de fruits et légumes), vitales pour les femmes enceintes et les enfants, et d'une incidence accrue des maladies non transmissibles comme les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et certains cancers. Tels sont donc les phénomènes que provoqueraient, par le biais de modifications alimentaires (liée à la baisse du nombre de fruits, légumes, noix et graines), un effondrement de la population des pollinisateurs (...) 
Une baisse de 100 % des "services de pollinisation" pourrait réduire les approvisionnements mondiaux en fruits de 22,9 %, en légumes de 16,3 %, et de 22,9 % en noix et graines, mais avec des disparités selon les pays (...).

L'extraction de gaz de schiste, un procédé très polluant


Jour du dépassement de la terre

Sur le site WWF, vous pouvez retrouver une vidéo explicative sur le jour du dépassement de la terre et son mode de calcul: https://www.wwf.fr/jourdudepassement

Sur le site earth overshoot day, vous avez un aperçu de l'évolution du jour du dépassement de la terre:
https://www.overshootday.org/newsroom/dates-jour-depassement-mondial/
Enfin, sur le site de Libération, vous pouvez comparer le jour de dépassement de la terre selon les pays: https://www.liberation.fr/planete/2018/08/01/le-jour-du-depassement-pays-par-pays_1670208


Calculer son empreinte écologique

Le site cite-sciences.fr permet de calculer son empreinte éconologique personnelle, en fonction des son mode de vie. Vous pouvez calculer le votre à l'adresse suivante: http://www.cite-sciences.fr/archives/francais/ala_cite/expo/tempo/planete/portail/labo/empreinte.html

Article du Monde paru en 2014, sur le risque de la déflation dans la zone euro.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/04/pourquoi-la-deflation-est-tout-sauf-une-bonne-nouvelle_4466555_4355770.html

Cet article paru dans le monde en 2014 revient sur le spectre de la déflation qui a touché certains pays occidentaux suite à la crise des subprimes et qui a de nouveau représenté une menace au cours des années 2013 et 2014. IL permet d'illustrer le mécanisme de la déflation par la dette analysée par I. Fischer.

Extraits:

Le cercle infernal de la déflation en trois étapes

La baisse des prix, au sujet de laquelle l'exécutif se fait alarmiste, n'augure rien de bon en termes de déficit et de salaires.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par

0.4%,c'est l'augmentation des prix en juillet (par rapport à juillet 2013) dans la zone euro, soit le rythme d'évolution le plus faible depuis quatre ans et demi. Se faisant l'écho des déclarations, vendredi 1er août, de son premier ministre, Manuel Valls, François Hollande, dont les propos ont été rapportés par Le Monde, a estimé qu'il y avait un « vrai risque déflationniste » :
« En France, l'inflation n'a jamais été aussi basse. Or, si une faible croissance pèse sur les rentrées fiscales, une faible inflation a également des conséquences budgétaires négatives sur les recettes comme sur la dette. »
M. Hollande exagère : en 2009, année de récession du fait de la crise des subprimes, l'inflation avait été de 0,1 %. (...)

1. Pourquoi acheter aujourd'hui ce qu'on peut acheter moins cher demain ?

Certes, le phénomène de déflation n'est au départ que théorique. Il se met en place lorsque les consommateurs jugent qu'il est préférable d'acheter demain plutôt qu'aujourd’hui, puisque les prix vont baisser. En termes savants, on dit que la déflation se caractérise par des anticipations générales de baisse des prix futurs(...).

2. Moins de bénéfices pour les entreprises, baisse de l'investissement et des salaires

Pour s'adapter, les entreprises produisent moins et baissent encore plus leurs prix, puis réduisent les salaires ou licencient. Ce qui pèse alors encore plus sur la consommation et les investissements.
C'est ce qui a commencé à se passer en Allemagne, avec une baisse des salaires l'an dernier, un phénomène inédit depuis 2009, année de crise, où l'économie allemande avait enregistré un recul de sa croissance de 5 %. (...)

3. Les emprunts « valent » plus cher et sont plus difficiles à rembourser

Là où l'inflation profite aux endettés, la déflation les handicape. Tout est histoire de taux d'intérêt « réels » et « nominaux ». Par exemple, votre taux d'emprunt à la banque dont la valeur nominale est, mettons, de 2 %, doit être « corrigé » de l'inflation : votre pouvoir d'achat évolue pendant la durée de l'emprunt, la valeur de ce dernier aussi.
Si les prix baissent de 0,3 %, comme en Espagne le mois dernier, votre taux d'intérêt réel sera de 2,3 %, puisqu'il faut soustraire l'inflation... qui est négative.
A l'inverse, si l'inflation était de 2,1 %, comme aux Etats-Unis en juin, votre taux d'intérêt réel serait de – 0,1 %, soit un taux d'intérêt réel négatif et une véritable incitation à s'endetter !
Le phénomène s'applique de façon similaire pour tous les Etats. Or, dans la zone euro, peu de pays affichent des finances publiques florissantes, la plupart étant endettés et empruntant donc sur les marchés. La déflation ne fait donc que compliquer le problème, alors que dans le même temps les recettes de l'Etat, TVA et impôt sur les sociétés, s'affaissent.

La déflation par la dette


Extrait de JT: la flambée des prix de l'immobilier à Schenzhen

Extrait de JT F2 du 24 octobre 2017.
Cet extrait est mobilisable pour illustrer le rôle du crédit dans les fluctuations économiques, et le cycle du crédit.

Déflation et crise économique, des mécanismes cumulatifs

Cette vidéo met l'accent sur le risque de la déflation: loin de représenter une hausse du pouvoir d'achat, elle entraine au contraire l'économie plus profondément dans la crise.

Schémas récapitulatifs: le rôle du cycle du crédit dans les fluctuations économiques



Le cycle du crédit: une des explications des fluctuations économiques

Cette vidéo permet de revoir les mécanismes financiers qui conduisent dans un premier temps à une expansion économique soutenue par les crédits ("paradoxe de la tranquillité"), puis à une crise économique renforcée par le manque des crédits dans un second temps.