Mais l'article montre aussi que d'autres économistes refusent de penser qu'abeilles et robots sont interchangeables.
http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
Extraits:
"Des scientifiques japonais ont créé
un robot capable de récupérer le pollen d’une plante pour le
déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite
d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les
populations mondiales connaissent un déclin inquiétant(...)
Pour cela, le spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de pollinisateurs. En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles, permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la taille d’une boite d’allumettes. Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs (...)
Un enthousiasme qui ne gagne pas tous
les spécialistes. Dave Goulson, professeur à l’Université de
Sussex au Royaume-Uni et non-impliqué dans la recherche, a déclaré
comprendre l’intérêt intellectuel de créer un robot-abeille,
mais rester sceptique quant à l’application de celui-ci. (...) "Les vraies abeilles évitent
tous ces problèmes, elles se reproduisent toutes seules, sont
autonomes, et compensent totalement leurs émissions de gaz à effet
de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de
merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne
planifions pas leur disparition".
Pour cela, le
spécialiste et ses collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes :
les poils qui recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de
pollinisateurs.
En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles,
permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de
donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté
des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la
taille d’une boite d’allumettes.
Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne
parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs.
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Des scientifiques
japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante
pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite
d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les
populations mondiales connaissent un déclin inquiétant.
Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du
Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of
Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé
un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Bientôt des mini-robots
pollinisateurs pour remplacer les abeilles ?
Des mini-drones pour polliniser les plantes
Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le
pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la
taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les
abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin
inquiétant.
Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du
Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of
Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé
un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre.
ACTUALITÉ DES MARQUES
En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour
trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité!
Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant
100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des
résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel
dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être
collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le
déposer sur une autre.
La bonne adhésivité
Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba,
l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en
fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant
l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une
décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et
était toujours collant.
Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako
concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un
documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur
le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout
s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience.
Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser
le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et
ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen
n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur.
Des poils sur le drone, comme les abeilles
Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes
habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les
résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les
fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais
pollinisateurs.
"Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais
réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et
d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses
collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui
recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de
pollinisateurs.
En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles,
permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de
donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté
des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la
taille d’une boite d’allumettes.
Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne
parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs.
Un robot aux capacités limitées
Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des
capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable
de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir
ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot
soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine.
Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très
coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que
de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour
parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne
pas tous les spécialistes.
Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et
non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt
intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à
l’application de celui-ci.
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Bientôt des mini-robots
pollinisateurs pour remplacer les abeilles ?
Des mini-drones pour polliniser les plantes
Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le
pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la
taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les
abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin
inquiétant.
Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du
Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of
Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé
un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre.
ACTUALITÉ DES MARQUES
En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour
trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité!
Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant
100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des
résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel
dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être
collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le
déposer sur une autre.
La bonne adhésivité
Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba,
l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en
fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant
l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une
décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et
était toujours collant.
Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako
concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un
documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur
le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout
s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience.
Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser
le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et
ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen
n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur.
Des poils sur le drone, comme les abeilles
Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes
habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les
résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les
fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais
pollinisateurs.
"Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais
réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et
d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses
collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui
recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de
pollinisateurs.
En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles,
permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de
donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté
des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la
taille d’une boite d’allumettes.
Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne
parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs.
Un robot aux capacités limitées
Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des
capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable
de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir
ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot
soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine.
Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très
coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que
de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour
parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne
pas tous les spécialistes.
Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et
non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt
intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à
l’application de celui-ci.
Des hyménoptères en déclin
Sur le blog de l’Université, le chercheur a précisé qu’il y a
approximativement 3,2 billions d’abeilles sur la planète. C’est-à-dire,
3,2 millions de millions. Alors même si le robot-abeille coûtait
seulement 1 centime et aurait une autonomie d’un an, il faudrait tout de
même 32 milliards de dollars par an pour maintenir la population qui se
disperserait dans les campagnes.
"Les vraies abeilles évitent tous ces problèmes, elles se reproduisent
toutes seules, sont autonomes, et compensent totalement leurs émissions
de gaz à effet de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de
merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne
planifions pas leur disparition".
Protéger les pollinisateurs est en effet devenu crucial alors que leur
situation inquiète de plus en plus. Les abeilles sont les pollinisateurs
les plus prolifiques mais leurs populations sont en déclin constant à
travers le monde. Une baisse dont l'origine serait multifactorielle mais
qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les cultures et la
végétation si elle se poursuit.
Selon le ministère américain de l’Agriculture, environ les trois-quarts
des plantes à fleurs et presque 35% des cultures mondiales dépendent des
pollinisateurs. En 2014, l'ONG Greenpeace avait lancé une campagne choc
montrant justement des robots remplacer les abeilles pour sensibiliser à
la disparition de ces précieux insectes.
Publié par Marie Souque, le 20 février 2017
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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Des scientifiques
japonais ont créé un robot capable de récupérer le pollen d’une plante
pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la taille d’une boite
d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les abeilles dont les
populations mondiales connaissent un déclin inquiétant.
Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du
Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of
Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé
un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre.
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Bientôt des mini-robots
pollinisateurs pour remplacer les abeilles ?
Des mini-drones pour polliniser les plantes
Des scientifiques japonais ont créé un robot capable de récupérer le
pollen d’une plante pour le déposer sur une autre. Un dispositif de la
taille d’une boite d’allumettes qui pourrait un jour remplacer les
abeilles dont les populations mondiales connaissent un déclin
inquiétant.
Un petit coup de pouce pour les pollinisateurs. Des chercheurs du
Nanomaterials Research Institute (NMRI) et du National Institute of
Advanced Industrial Science and Technology (AIST) au Japon ont inventé
un mini-drone capable de transporter du pollen d’une plante à une autre.
ACTUALITÉ DES MARQUES
En plus d'un large éventail de marques de pneus, chez Speedy vour
trouverez des services complets pour maximiser votre sécurité!
Après plusieurs expériences sur des fleurs de lys japonais comprenant
100 tentatives de pollinisation, le robot a atteint 37% de réussite. Des
résultats publiés dans la revue Chem qui confirment l'efficacité du gel
dont il est équipé. La substance a en effet la particularité d'être
collante ce qui lui permet de collecter le pollen d’une fleur et le
déposer sur une autre.
La bonne adhésivité
Selon le chef d’étude Eijiro Miyako, chimiste au AIST à Tsukuba,
l’invention de ce drone est le fruit du pur hasard, car le gel était en
fait le résultat d’une tentative ratée de créer des liquides conduisant
l’électricité. Il a même été oublié dans un tiroir pendant presque une
décennie. Mais huit ans après, le gel n’avait toujours pas séché et
était toujours collant.
Cette découverte a coïncidé avec une prise de conscience de Miyako
concernant les insectes pollinisateurs après avoir regardé un
documentaire sur le sujet. "J’ai effectivement laissé tomber le gel sur
le sol et j’ai remarqué qu’il a absorbé beaucoup de poussière, et tout
s’est connecté dans mon esprit", a raconté le chercheur à LiveScience.
Le gel a juste la bonne adhésivité : il est assez adhésif pour ramasser
le pollen, mais il ne l’est pas assez pour que le pollen reste collé et
ne se dépose pas sur une fleur. Néanmoins, avoir le récoltant du pollen
n’était pas suffisant, il fallait trouver le transporteur.
Des poils sur le drone, comme les abeilles
Après avoir testé des fourmis, des mouches et d’autres insectes
habituellement non-pollinisateurs, Miyako n'a pas été convaincu par les
résultats. Il a pensé qu’adapter d’autres insectes à polliniser les
fleurs pourrait potentiellement faire diminuer le nombre des vrais
pollinisateurs.
"Il est très compliqué d’utiliser des organismes vivants pour de vrais
réalisations pratiques, j’ai donc décidé de changer mon approche et
d’utiliser des robots", a-t-il indiqué. Pour cela, le spécialiste et ses
collègues se sont inspirés des abeilles elles-mêmes : les poils qui
recouvrent les insectes sont importants pour leur rôle de
pollinisateurs.
En effet, les poils augmentent la surface du corps des abeilles,
permettant au pollen d’avoir plus d’endroits où s’accrocher. Afin de
donner les mêmes particularités aux drones, les scientifiques ont ajouté
des morceaux de crin enduit de gel sur la face inférieur du robot de la
taille d’une boite d’allumettes.
Les expériences ont ainsi montré que sans ces poils, le drone ne
parvenait pas à collecter le pollen et donc à polliniser les fleurs.
Un robot aux capacités limitées
Si les premiers résultats s'avèrent prometteurs, ce mini-drone a des
capacités limitées. Au vu de sa tâche, il est difficilement envisageable
de le piloter manuellement. Le scientifique espère ainsi pouvoir
ajouter un GPS et utiliser l’intelligence artificielle afin que le robot
soit autonome et puisse se passer de l’intervention humaine.
Par ailleurs, le coût du robot s’élève à 100 dollars, ce qui est très
coûteux. Sans oublier la durée de la batterie qui n'est actuellement que
de 3 minutes. Optimiste, le chercheur pense toutefois pouvoir un jour
parvenir à commercialiser le robot-abeille. Un enthousiasme qui ne gagne
pas tous les spécialistes.
Dave Goulson, professeur à l’Université de Sussex au Royaume-Uni et
non-impliqué dans la recherche, a déclaré comprendre l’intérêt
intellectuel de créer un robot-abeille, mais rester sceptique quant à
l’application de celui-ci.
Des hyménoptères en déclin
Sur le blog de l’Université, le chercheur a précisé qu’il y a
approximativement 3,2 billions d’abeilles sur la planète. C’est-à-dire,
3,2 millions de millions. Alors même si le robot-abeille coûtait
seulement 1 centime et aurait une autonomie d’un an, il faudrait tout de
même 32 milliards de dollars par an pour maintenir la population qui se
disperserait dans les campagnes.
"Les vraies abeilles évitent tous ces problèmes, elles se reproduisent
toutes seules, sont autonomes, et compensent totalement leurs émissions
de gaz à effet de serre", a écrit Goulson. "Nous avons déjà de
merveilleux pollinisateurs efficaces. Prenons soin d’eux et ne
planifions pas leur disparition".
Protéger les pollinisateurs est en effet devenu crucial alors que leur
situation inquiète de plus en plus. Les abeilles sont les pollinisateurs
les plus prolifiques mais leurs populations sont en déclin constant à
travers le monde. Une baisse dont l'origine serait multifactorielle mais
qui pourrait avoir de sérieuses conséquences sur les cultures et la
végétation si elle se poursuit.
Selon le ministère américain de l’Agriculture, environ les trois-quarts
des plantes à fleurs et presque 35% des cultures mondiales dépendent des
pollinisateurs. En 2014, l'ONG Greenpeace avait lancé une campagne choc
montrant justement des robots remplacer les abeilles pour sensibiliser à
la disparition de ces précieux insectes.
Publié par Marie Souque, le 20 février 2017
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/abeille/bientot-des-mini-robots-pollinisateurs-pour-remplacer-les-abeilles_art39215.html
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