Le groupe produit dans 122 usines réparties sur 5 continents, et est le leader mondial (1 voiture sur 9 dans la monde est produits par cette FMN)
Et comme le groupe est dans la tourment suite à l'accusation du PDG, Carlos Ghosn, de malversations financières, son fonctionnement est perturbé. Par exemple, voici un lien vers un article du journal La croix sur les répercussions éventuelles de cette arrestation:
https://www.la-croix.com/Economie/Gouvernance-participations-croisees-quel-avenir-Renault-Nissan-Mitsubishi-2018-11-28-1300986154
Blog personnel de Mme Gufoni
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Un exemple de DIPP: la fabrication de l'Airbus A380
Un seul avion A380 nécessite presque 100 lieux de production, répartis dans 77 pays. Il ne s'agit pas de DIT, mais de DITT car les pays ne se spécialisent pas dans la fabrication d'un produit, mais dans la fabrication d'un élément précis du produit. Même si Airbus est français (maison-mère en France) et qu'il est assemblé à Toulouse, il s'agit d'un avion produit dans de multiples filiales et sous-traitants.
Les FMN: un exemple d'organigramme
Voici l'exemple de l'entreprise Sanofi, une très grande entreprise bio-pharmaceutique:
Classement des FMN selon la nationalité de la maison-mère
ex lecture: en 2018, sur 64% des plus grandes entreprises au monde sont états-uniennes, 23 sont européennes, et 12 sont chinoises
Plan et documents du ch2 sur la mondialisation de l'économie
Thème
4 Mondialisation et intégration européenne
Ch3
Comment s’opère la mondialisation de l’économie ?
Programme :
En s’appuyant sur des
données concernant le commerce intra-firme et sur des exemples
d’entreprises multinationales, on abordera la mondialisation de la
production. On analysera les choix de localisation des entreprises et
leurs stratégies d’internationalisation. On étudiera à cette
occasion les principaux déterminants de la division internationale
du travail en insistant sur le rôle des coûts et la recherche d’une
compétitivité hors prix.
Notions :
commerce intra-firme délocalisation
externalisation firmes
multinationales
Problématiques :
-
En quoi peut-on dire que le développement des firmes multinationales
engendre une mondialisation de l’économie ?
-
La compétitivité des entreprises transnationales repose-t-elle
uniquement sur la maîtrise des coûts de production ?
-
Quelles sont les stratégies adoptées par ces entreprises pour
gagner des parts de marché ?
-
Les délocalisations : un passage obligé et dévastateur de la
mondialisation ?
I
ntroduction :
Les
entreprises sont un des acteurs essentiels du développement des
échanges internationaux, et en participant à ces échanges, elles
sont devenues des " firmes transnationales " ou
multinationales. Pourquoi les firmes qui produisent les biens et
services échangés à l’échelle internationale éprouvent-elles
le besoin d’aller produire dans des pays étrangers et de
délocaliser ainsi leurs productions ? Pourquoi Apple fait-elle
fabriquer les composants nécessaires à ses tablettes tactiles dans
près de 15 pays différents?
I. Comment les entreprises participent-elles à la mondialisation des échanges ?
A. Comment une entreprise devient-elle transnationale ? 1p78, 2p78, 3p79 données actualisées
B. Les entreprises transnationales contribuent à la DIPP
4p79 Q1et 2poly, doc 1 poly
C. Le développement des entreprises transnationales stimule les échanges internationaux 4p79 Q1,3,4 du livre, Q3poly
II. La stratégie des FTN et la mise en concurrence des Etats.
A. L'internationalisation des entreprises leur permet d'augmenter leur compétitivité 1p80, 1p82, 2p82, 4p83
B. L'internationalisation pratiquée par les FTN aboutit à mettre en concurrence les pays 2p80, 2 p84, 3p85
Plan de la dissertation sur le protectionnisme
ex 8 du chapitre sur les fondements du CI
Problématique possible:
A quels moments est-il judicieux de recourir au protectionnisme et pourquoi? Est-il toujours avantageux? Quels sont ses effets négatifs, sont-ils suffisants pour justifier l'abandon des mesures protectionnistes?
Plan possible:
I. Le recours au protectionnisme se justifie dans certains cas
A. Pour protéger les industries naissantes
B. Pour protéger les secteurs vieillissants et l'emploi des pays développés (doc 2 concurrence des pays à bas salaire. Doc 4 pays riches)
C. Parce que les spécialisations ne sont pas équilvalentes et que le CI peut nuire aux pays du Sud (doc 4 PMA)
II. Cependant le protectionnisme doit impérativement être limité
A. Car il nuit au pouvoir d'achat et à la diversité des produits disponibles (doc 3)
B. Car les producteurs ne sont pas incités à innover et différencier leurs produits (doc 3)
C. Au final, tropde protectionnisme freine la croissance (doc 1 CI favorise la croissance donc protectionnisme a l'effet inverse)
Problématique possible:
A quels moments est-il judicieux de recourir au protectionnisme et pourquoi? Est-il toujours avantageux? Quels sont ses effets négatifs, sont-ils suffisants pour justifier l'abandon des mesures protectionnistes?
Plan possible:
I. Le recours au protectionnisme se justifie dans certains cas
A. Pour protéger les industries naissantes
B. Pour protéger les secteurs vieillissants et l'emploi des pays développés (doc 2 concurrence des pays à bas salaire. Doc 4 pays riches)
C. Parce que les spécialisations ne sont pas équilvalentes et que le CI peut nuire aux pays du Sud (doc 4 PMA)
II. Cependant le protectionnisme doit impérativement être limité
A. Car il nuit au pouvoir d'achat et à la diversité des produits disponibles (doc 3)
B. Car les producteurs ne sont pas incités à innover et différencier leurs produits (doc 3)
C. Au final, tropde protectionnisme freine la croissance (doc 1 CI favorise la croissance donc protectionnisme a l'effet inverse)
Le marché des changes
Vidéo sur les principes de fonctionnement du marché des changes: complément du cours sur l'impact du taux de change sur les exportations et les importations.
Article: le protectionnisme des EU
Un article qui peut être utilisé pour montrer la politique protectionniste des EU et le risque de guerre commerciale
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/industrie-lourde/acier-l-allemagne-furieuse-des-droits-anti-dumping-des-etats-unis-676054.html
Par
latribune.fr
|
Le département américain au Commerce va imposer des
taxes allant de 3,62% à 148,02% aux importations d'acier des
sidérurgistes d'Autriche, de Belgique, de France, d'Allemagne, d'Italie,
du Japon, de Corée du Sud et de Taiwan.
Chantre du protectionnisme, Donald Trump semble vouloir donner corps à ses promesses de ramener les emplois industriels aux Etats-Unis, si besoin en imposant des taxes plus élevées sur les biens importés, un projet qui va à contre-courant du consensus de ces dernières décennies sur le libre-échange.
Avant de prendre ses fonctions de secrétaire d'Etat américain au Commerce, Wilbur Ross a démissionné début mars de son poste d'administrateur du géant de l'acier ArcelorMittal, basé au Luxembourg.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/industrie-lourde/acier-l-allemagne-furieuse-des-droits-anti-dumping-des-etats-unis-676054.html
Acier : l'Allemagne furieuse des droits anti-dumping des Etats-Unis
Le ministre allemand des Affaires étrangères Sigmar Gabriel a fait part vendredi de sa "grande incompréhension" face à une procédure anti-dumping lancée aux Etats-Unis contre des sidérurgistes, dont deux allemands, qualifiée d'"étape dangereuse". "Je
ne peux que prendre connaissance avec une grande incompréhension de la
décision du ministère américain de l'économie d'une procédure
anti-dumping contre Salzgitter et Dillinger Hütte", a-t-il déclaré. Sa collègue de l'Economie, Brigitte Zypries, a elle indiqué "se faire du souci".
Une procédure engagée en avril 2016
Le département américain au Commerce a communiqué jeudi dans un communiqué la fixation finale de droits anti-dumping décidés pour des sidérurgistes d'Autriche, de Belgique, de France, d'Allemagne, d'Italie, du Japon, de Corée du Sud et de Taiwan, allant de 3,62% à 148,02%. Il s'agit en fait d'une nouvelle étape dans une procédure engagée en avril 2016, donc lors de l'administration américaine de Barack Obama, à la suite d'une plainte des sidérurgistes ArcelorMittal, SSAB et Nucor. Les droits douaniers déjà instaurés en novembre et confirmés ou modifiés jeudi deviendront définitifs que s'ils sont approuvés par une commission américaine, devant se prononcer d'ici mai."Une étape dangereuse"
Si les Etats-Unis maintiennent qu'il y a bien concurrence déloyale sur les prix vis-à-vis des producteurs américains, les sidérurgistes européens et autres visés auront bien à payer des tarifs plus élevés pour leurs exportations dans le pays. Si la commission considérait que ce n'était finalement pas ou plus le cas, ces droits douaniers seraient levés. "Malgré nos interventions et celles de l'Union européenne, le ministère américain a appliqué des méthodes de calcul contraires aux règles de l'OMC dans le but de porter préjudice aux concurrents américains de l'industrie sidérurgique", accuse Sigmar Gabriel. Le ministre allemand voit là "une étape dangereuse". "Nous, Européens, ne pouvons accepter cela. L'Union européenne doit maintenant étudier si elle dépose plainte auprès de l'Organisation mondiale du Commerce", a-t-il ajouté.Chantre du protectionnisme
Du côté de chez Salzgitter, on juge "incompréhensibles la décision et la hauteur des amendes douanières sur nos produits". "Le groupe Dillinger a déjà ajusté ses livraisons au marché américain depuis l'annonce de ces amendes. Au vu des droits prononcés et sous réserve de la décision finale, Dillinger va examiner comment pouvoir servir ses clients aux Etats-Unis à l'avenir", a pour sa part indiqué vendredi à l'AFP l'autre sidérurgiste allemand concerné.Chantre du protectionnisme, Donald Trump semble vouloir donner corps à ses promesses de ramener les emplois industriels aux Etats-Unis, si besoin en imposant des taxes plus élevées sur les biens importés, un projet qui va à contre-courant du consensus de ces dernières décennies sur le libre-échange.
Avant de prendre ses fonctions de secrétaire d'Etat américain au Commerce, Wilbur Ross a démissionné début mars de son poste d'administrateur du géant de l'acier ArcelorMittal, basé au Luxembourg.
Extrait de JT: le protectionnisme suisse
JT France 2 du 30/03/2017
La Suisse protège son agriculture par des quotas et des taxes douanières. Le coût du travail étant très élevé, les exploitations agricoles suisses ne pourraient pas soutenir la concurrence des autres pays européens sans ces mesures protectionnistes. Lorsque la production locale de salades de mâche suffit à satisfaire la demande nationale, des taxes douanières très élevées découragent toute importation. Quand l'offre est insuffisante, on autorise des quotas d'importation. Une belle illustration du protectionnisme
La Suisse protège son agriculture par des quotas et des taxes douanières. Le coût du travail étant très élevé, les exploitations agricoles suisses ne pourraient pas soutenir la concurrence des autres pays européens sans ces mesures protectionnistes. Lorsque la production locale de salades de mâche suffit à satisfaire la demande nationale, des taxes douanières très élevées découragent toute importation. Quand l'offre est insuffisante, on autorise des quotas d'importation. Une belle illustration du protectionnisme
Extrait de JT: l'Allemagne tentée par le protectionnisme face à la Chine?
http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/economie-l-allemagne-hausse-le-ton-fasse-a-la-chine_1899143.html
Un vrai motif de fierté, ce robot. Angela Merkel le présentait elle-même à Barack Obama. Un
fleuron du Made in Germany. Mais ça, c'est du passé. Le fabricant est
aujourd'hui contrôlé par des actionnaires chinois. Ce fut un coup de
semonce pour le gouvernement allemand, désormais bien décidé à ne pas
laisser partir en Chine ses trésors industriels. Plusieurs ventes à des
actionnaires chinois sont donc suspendues.
Économie : l'Allemagne hausse le ton face à la Chine
Le durcissement de l'Allemagne face au géant chinois, un tournant qui sonne comme un retour au protectionnisme.
Plus de fair-play
L'Allemagne
hausse le ton face à la Chine, un changement d'attitude plutôt salué
par les Allemands. Ce qui agace de plus en plus Berlin, c'est que les
investisseurs chinois font leurs achats en Allemagne sans problème quand
les entreprises allemandes font face, en Chine, à un marché beaucoup
plus fermé. Cela fait plusieurs mois que le gouvernement réclame plus de
fair-play. Pour autant, Berlin pourra difficilement aller plus loin.
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